Pleasure Song

because of this
i ask
for you
at your elbows
for a drift of
the knee and
a pushing
for the pulse
of a violent
overturning
for the golden hour
when my breasts
are clutched in the
fists of a
midday storm

we are blue
with the veins of
existence
and you with
your blood
orange hunger
you wet the fires
of a primal
tongue

at your disposal
i weep
for the unfinished
business of a
distant rain
for the soft
demolition
for the blind arc
of pleasure
at your back

 


You can find more of my poetry in my latest chapbook, Seven Road & Other Poems.

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13 responses to “Pleasure Song”

  1. Tout a commencé un jour où je me suis demandé: est-ce tout? Ne va-t-il pas y en avoir plus? Je me saoulais, devenais métaphysique, regardais autour de moi et voyais les choses plus clairement que d’autres fois:
    J’ai vu Suzanne Orlandi en robe du soir et j’ai pleuré de ne pas pouvoir l’embrasser.
    J’ai vu que tout dans la vie était arrivé il y a longtemps et que tout était déjà vieux.
    J’ai vu que les efforts inutiles étaient la source de la mélancolie générale.
    J’ai vu une tristesse sémantique qui tue trente pour cent d’un mot.
    J’ai vu les hommes creuser comme des poulets dans leur propre prosternation, attendant la mort ou s’y rendant.
    J’ai vu des intellectuels parler de leur merde habituelle, parler de désolation, par exemple: nous n’avons même plus Paris.
    J’ai vu qu’il était inutile que les créatures humaines aient cette manie déplorable de croire que nous aimons quelque chose, de savoir qui souffre ou de craindre stupidement si la vue ou l’argent nous dureraient toute notre vie.
    Enfin, j’ai vu que Notre Père avait 56 mots, les Dix Commandements 109, la Déclaration d’indépendance des États-Unis 1 320, une Constitution de tout pays européen environ 2 100 et le Traité d’importation de bonbons dans l’Union européenne 27 2711 . Et j’ai vu que votre poème PLEASURE SONG contient 91 mots, et que ces quelques mots m’ont fait ressentir de la joie. 🙂

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    • Tout ce que tu dis est vrai, Bitzoc, et tu as une éloquence impeccable. Je t’imagine errant sous les ponts de Paris avec une bouteille de whisky à la main. Vous observez la souffrance d’autrui d’un détachement rare, audacieux, sage et un peu ivre. Et vous aspirez peut-être à une chanson de plaisir qui omet les mots inutiles et vous rappelle que les joies simples d’une femme sont aussi les vôtres. Je suis heureux que ce poème vous plaise.🙂

      P.s. – Suzanne a toujours eu des problèmes avec cette robe de soirée. Celui avec le col en dentelle et les chaussures Gucci. C’est ainsi qu’elle a attiré François au Luxembourg et lui a volé tout son argent. 😏

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